Ce matin,
sous un ciel gris, deux informations
ont éveillé mon attention.
Petit a :
dans une contrée exotique, quelques centaines d'individus mâles ont joyeusement
quitté cette terre pour s'en aller au paradis d'Allah déflorer des vierges
grassouillettes.
Petit b :
"Un M. de Loménie, jeune conseiller
au parlement des requêtes, est aujourd'hui la fable de la ville [Bordeaux]. Il
a été dernièrement trouvé la nuit en flagrant délit sub jove frigido , avec
une fille hideuse & dégoûtante, un vrai plastron de corps-de-garde, bonne
tout au plus pour les soldats & matelots. (...) M. de Loménie a mis le
comble à sa sottise & à son infamie, en présentant à sa compagnie un
mémoire justificatif."
Petit a
résume fidèlement ce qui apparaît, sous une forme à peu près identique, à la Une des quotidiens parus ce 17 août
2013, petit b reprend textuellement une nouvelle
du 3 avril 1782, recueillie dans l'ouvrage intitulé Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France, depuis MDCCLXII jusqu'à
nos jours; ou journal d'un observateur—cet ouvrage est aujourd'hui connu
sous le titre inadéquat de Mémoires de
Bachaumont, et j'en reparlerai.
Petit a a
provoqué un vaste buzz auquel je
serais totalement indifférent, car l'affaire ne me touche en rien et n'influera
pas sur mes activités de la journée, si ce buzz
n'était essentiellement constitué de commentaires, le plus souvent proche de la
condamnation, émis par des hommes et
des femmes que ladite affaire ne concerne pas plus que moi. J'en ai tiré la peu
originale conclusion que mes contemporains ont une grande propension à se mêler
de ce qui ne les regarde pas, dans le seul espoir de faire ainsi semblant
d'exister.
Quant à
petit b, il y a de fortes probabilités pour que cet évènement n'ait été ce
matin relevé que par moi seul,et je m'abstiens d'approuver ou improuver la
conduite de M. de Loménie.
Il y a là
une inégalité de traitement qui choquera sans doute les chantres du relativisme
culturel pour qui tout se vaut.
". J'en ai tiré la peu originale conclusion que mes contemporains ont une grande propension à se mêler de ce qui ne les regarde pas, dans le seul espoir de faire ainsi semblant d'exister."
RépondreSupprimerJe constate avec tristesse que vous ne comprenez pas bien les affres que connaît tout bon citoyen du monde en tant que membre actif de l'humanité.
Une remarque me vient à l'esprit, je sais , elle certainement trivial mais comment des femmes ayant des rapports sexuels avec une multitude d'hommes peuvent toujours rester vierges, là je suis dans le brouillard.
RépondreSupprimerSi chacun se mêlait de ses affaires, internet n'existerait pas , ni les journaux car le me moque éperdument que monsieur A s' est fait offrir un lifting à coups de hache danoise par monsieur B si ce n'est pouvoir causer avec monsieur C de choses diverses afin de remplir nos heures creuses.
Mais il y a des limites, comme les pénibles qui vous saoulent avec la Star-Act ou Secret-Story comme mes collègues de travail qui sortis de ce binôme me gavent de leur football.
Foutre de Dieu, je hais ce sport, vive les gladiateurs.
Bonne journée.
Grandpas, vous n'êtes qu'un mécréant. Oser douter des délices auxquels les fidèles pourront goûter une fois arrivés au paradis d’Allah. Ce n'est pas bien. Les Houris sont éternellement jeunes, belles, et vierges. Elles n'ont jamais appartenu à notre misérable plan humain, elles sont de nature céleste. Ce qui m'interpelle, comme on dit dans "le monde", c'est que le mot "houri" est masculin alors qu'il désigne des être célestes féminins. L'islam serait-il l'inventeur du "gender" ?
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