Politique d'abord!
Pour
traiter de cet important sujet, jetons un œil sur les medias dominicaux.
Eh bien, il
semble qu'on leur ait fait pipi dessus toute la nuit durant, tant leurs pages ,
papier ou virtuelles, sont couvertes de vilaines dégoulinures tracées par les
propos d'une horde de malfaiteurs réunis en une université d'été (sic) tenue sur
(re-sic) un port de mer jadis réuni à l'ordre du royaume par Louis XIII le
Juste et le cardinal de Richelieu.
Plus que
dégoûtants, ces propos sont infantiles, car le socialisme est la maladie infantile du communisme, et soyons certain que ce dernier sortira renforcé
de cette bénigne infection.
Passons à un topique plus sérieux avec cet aveu : je
déteste, d'une détestation proche de la haine, me déplacer, mais il ne me
déplaît pas ( déplaîrait pas...) d'être
ailleurs.
Il y a là
une difficulté, aisément résolue avec la technique de la téléportation, disponible pour tous dans Star Trek, et encore balbutiante dans la belle nouvelle de George
Langelaan La mouche, qui inspira
quatre films (The fly, et suite et
remakes) d'inégal mérite.
Hélas,
l'univers de Star Trek m'est momentanément
inaccessible, aussi ai-je frémi d'espoir en ouvrant la revue anglaise Nature physics ( numéro de juillet 2013,
imprimé sur un joli papier couché) et en découvrant au sommaire cet article : Deterministic quantum teleportation between distant atomic objects.
Je suis un objet dont l'être est formé
d'atomes, donc ... bonne nouvelle! Un peu assombrie pourtant par cet autre
article de ce même numéro : Quantum
teleportation : getting complicated.
J'ai lu
soigneusement ces contributions d'auteurs fort savants – mais sans oublier la
mise en garde formulée par le prix Nobel Richard Feynman : "Personne ne
comprend vraiment la physique quantique" – et ai cru deviner qu'il s'agit
aujourd'hui de téléporter des variables
discrétes et continues, ou plus
simplement : le transfert d' "un état quantum-mécanique sans transmission
de l'état physique transportant cet état".
Il y a là du
bon et du mauvais – il y a bien téléportation de quelque chose – mais, et c'est
un gros mais, ce quelque chose n'est pas un transfert de matière ( et mon corps est matière...), de surcroît le
processus ( qui peut impliquer une superposition
d'états cohérents incompatibles ) est destructif
: à l'issue de la téléportation, le système "téléporté" ne sera
plus dans le même état qu'initialement.
Ces
expériences ne sont pourtant pas vaines; en attendant qu'elles permettent
l'arrivée dans nos foyers de machines surprenantes, elles doivent faire
progresser la cryptographie de telle sorte que nos messages électroniques ne
pourront être lus par la CIA, la NSA et notre voisine, mais elles ne
m'enverront pas demain à Pékin ou Valparaiso d'un coup de baguette quantique.
Maintenant,
ô lectrice ! ô lecteur! Accordez-vous un instant de réflexion pour répondre à
cette question :
Qu'est-ce
qui est réellement le plus important
pour vous, qu'est-ce qui aura le plus d'effet sur votre existence :
--de lire ou
d'écouter les discours imbéciles de crétins-crétines malfaisants, dont vous
savez déjà, avec toute certitude, que les effets seront nuisibles, comme seront
nuisibles les actions de leurs successeurs, de quelque couleur ceux-ci se
vêtent;
--ou de
suivre les travaux de savants dont les effets, encore inconnus, mais qui se
produiront, comme se sont produites les inventions de la machine à vapeur, de
la fission nucléaire ou de l'informatique, rendront plus facile votre vie ?
Le
réactionnaire n'est pas passéiste – savoir ce qui était mieux avant ne s'oppose pas à l'espoir d'un meilleur demain.
Et ce n'est
pas en une université d'été que se
forge ce meilleur demain.
Sur l'université d'été des socialos, nous sommes d'accord, nous n'y apprendrons pas grand chose, si ce n'est qu'ils dégraderont un peu plus la France.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne, le progrès scientifique, comme vous le dites, le réactionnaire n'est pas passéiste, mais encore faut-il que le-dit progrès aille dans le sens de l'amélioration de la vie et je constate qu'à de très rares exceptions, comme les transports, l'électro-ménager...il complique soit notre vie, soit il la rend impossible.
C'est comme la langue d'Esope...
SupprimerMais l'on peut maîtriser.
La question vraiment importante reste la suivante : quand serons-nous en mesure de téléporter les socialistes sur Alpha du Centaure ?
RépondreSupprimerC'est un peu trop près...
RépondreSupprimerSocialisme & téléportation.
RépondreSupprimerNihilisme & annhilation.
C'est pas si saugrenu comme rapprochement. Le premier renie, falsifie, réécrit l'Histoire, la seconde ruine carrément les histoires.
C'est pour ça que les scénaristes de Star Trek ont développé une forme bien personnelle de schizophrénie vis à vis de la téléportation :
"Alors on dira que l'Enterprise est pourchassé par un vaisseau ennemi et qu'il faudra 3 épisodes pour s'en débarrasser. Quelqu'un à des idées pour développer ce pitch ?
- Et si on téléportait une bombe dans le vaisseau ennemi ?
- Bob, réfléchis, si on fait ça y'a plus d'histoire.
- M'enfin, c'est quand même con d'avoir la téléportation et de pas s'en servir.
- Bob, la téléportation ne peut pas exister dans le cas présent.
- Mais c'est pourtant une réalité, Spock et Kirk sont obligés d'y penser ! En plus c'est sans risque.
- Bob, t'es viré"
ou bien encore :
"- Bon les gars, épisode 3589, on a un méchant sur la planète Noueba qui menace la Terre avec un canon casse-planète, il me faut des idées pour développer ce pitch.
- Et si on téléportait une cage autour du méchant et une bombe dans le canon ?
- Et merde ! qui a laissé entrer Bob !?"
Bien vu !
SupprimerEt je découvre votre "blog", qui est remarquablement intéressant.
Merci !
SupprimerJe suis en train de lire "Une femme d'état". Vous acceptez les compliments?
RépondreSupprimerJ'en ronronne d'aise !
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