"Nouvelles confirmées par lettres du
sieur de la Haye-Ventelet, ambassadeur de France en Constantinople, comme le
nommé Champagne, coiffeur que la reine
de Pologne avait emmené, a été pris par une irruption des Tartares et mené à
Constantinople. Ayant montré comme il savait coiffer à ravir, a été châtré et
mis au sérail, pour coiffer les femmes du Grand-Seigneur."
Journal
de François-Nicolas Baudot, seigneur du Buisson et d'Aubenay, historiographe du
Roi, à la date du mardi 19 février 1648 (publié par Gustave Saige, Paris, 1883,
2 vol.).
Cette breaking
news m'incitera-t-elle à fulminer de vives imprécations contre la barbarie des Mahométans (délit) ou à
ironiser sur la virilité des coiffeurs
pour dames (autre délit) ?
Non, car je n'ai plus que
"les restes d'une voix qui tombe, et
d'une ardeur qui s'éteint." (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Très Haut et Très Puissant Prince Louis de Bourbon, prince
de Condé, premier Prince du Sang,
prononcée en l'église de Notre-Dame de Paris, le dixième jour de mars 1687).