Faut-il
s'armer? Faut-il fuir?
A lire
certains commentateurs, éditorialistes, blogueurs etc., une guerre civile
menace notre beau pays, conflit d'autant plus inquiétant que l'issue annoncée
devrait être assez défavorable aux populations de souche.
Les
prémisses de ce déplorable évènement ont été des manifestations durant lesquelles des islamistes (appellation désignant, selon des critères flous,
certaines catégories de mahométans) se sont livrés à ces dépradations que les policiers laissent se produire (sous tous les
régimes...) pour servir les tortueuses fins électoralistes des politiciens au
pouvoir.
Ces
manifestations, d'ailleurs organisées par un parti radicalement athée, ont
rassemblé environ cinq mille
individus, sur une population mahométane estimée sur notre sol à cinq millions, soit un pour mille de cette masse.
Je ne
prendrai donc pas la peine de nettoyer mon fusil, ni de louer une cabine sur un
bateau voguant vers la terre Adélie.
Incidemment, nous observerons que, dans le vaste monde, la proportion de djihadistes (autre variété de
mahométans ayant mauvaise presse) représente une proportion semblable des
adorateurs d'Allah, d'où nous pouvons déduire que l'immense majorité de ces
hommes (et même femmes, marchant sous cloche à trois pas derrière leurs
seigneurs et maîtres --heureuses mœurs!)
est pacifique, et ne songe qu'à vaquer tranquillement à ses petites affaires.
A l'autre
extrêmité du spectre politique, le premier commis vient de proclamer, une
nouvelle fois..., que "l'Islam est une religion de tolérance."
Autre
absurdité.
L'Islam
est une religion révélée, qui détient
de Dieu lui-même une vérité transcendante, laquelle ne peut accepter de tolérer
l'erreur (i-e : les autres religions, et, pis encore, l'athéisme).
Des
considérations politiques et financières ont pu conduire des souverains
mahométans à admettre la présence de fidèles d'une autre foi (en échange du
paiement d'un impôt...) , c'est là un acte de gouvernement qui n'atténue en
rien le caractère nécessairement intolérant de la parole divine.
Mais
qu'est-ce que la tolérance?
Je ne vais
pas commenter à nouveau le trop fameux essai de Locke (ce qu'a fait durant une
trentaine d'annnées l'excellent philosophe Raymond Klibansky avec le concours
des plus éminents penseurs de son temps...) mais seulement rappeler la
définition de mon cher Littré: "condescendance, indulgence pour ce qu'on
ne peut pas ou ne veut pas empêcher".
Tolérer, c'est, pour les détenteurs de
la souveraineté, permettre à certains de leurs sujets (parfois nommés
"citoyens") d'agir, ou de se conduire, ou de penser, en dehors des
régles qui sont la loi du pays, ou de la communauté, une telle permission est
par nature révocable ad libitum et ne peut constituer un droit.
C'est le seul vaincu, ou soumis,
qui bénéficie de la tolérance, et celle-ci lui accorde la permission de vivre –
provisoirement.
PS. Autre religion révélée, le christianisme ne
connaît pas plus la tolérance que l'Islam –relire Bossuet, et les actes du
Concile de Trente, et saint Paul, etc..