Plouf !
Un évènement dont la nature venait d'être déclarée inacceptable et inadmissible
par les plus hautes consciences mondiales vient insolemment de se reproduire :
un troupeau d'individus venus chercher en Europe allocations, subsides et
autres aides financières ayant commis la maladresse de se porter tous au même
bord de la chaloupe qui les transportait afin de faire coucou à un avion les
survolant se sont ainsi transformés en naufragés, certains se rangeant ensuite
dans la catégorie des noyés, les autres
préférant celle des rescapés.
Noyés
ou rescapés, tous appartiennent à un plus vaste ensemble désormais nommé migrants. Ce terme ne m'est guère
sympathique, pour la raison qu'il est non seulement incorrect mais également
inesthétique de faire d'un participe présent un substantif, d'autant plus que
ce lourd néologisme est lui-même formé sur un antérieur néologisme ( mais âgé
de quelque cent trente ans ) inventé pour désigner " le déplacement d'un
liquide ou fluide par une action physique" (exemple : " Parmi les
divers gaz sur lesquels j'ai opérés, c'est l'hydrogène qui migre le plus
vite." M. Bellamy, Compte-rendus de l'Académie des Sciences, t.LXXXIII,
p.671).
Ni gaz ni fluides, ces migrants de l'an 2013 sont des êtres
humains dont la propension à sombrer dans la Méditerranée avait fortement
ému tout ce qui caquète dans les medias et parlements, au point qu'un
humaniste-au-cœur-saignant avait proposé que leur fût décerné le Nobel
de la Paix --raté : cette
distinction scandinave, dont la liste des lauréats ressemble étrangement à un
annuaire du crime, vient d'être attribuée à une sorte de bidule onusien, qui
connaîtra ainsi son quart d'heure de célébrité warholien.
Malchanceuse, la dernière vague de migrants naufragés sera donc ipso
facto exclue des honneurs nobélesques, mais , à la lecture des habituels
organes d'information, elle semble également privée des consolants torrents de
larmes publiques et télévisuelles qui avaient coulé sur de plus médiatiques
prédecesseurs.
En fait, je
n'ai pu relever, émanant de la bouche d'une autorité,
qu'un appel ferme pour que "cela cesse". Quoi doit cesser ? La
migration des migrants ? Le caractère
submersible des bateaux ? La présence d'eau dans les mers ? Cela n'est pas très
clair, mais il m'a semblé qu'il était fait allusion à un problème , qui est celui, plus vaste, de l'immigration de peuplades exotiques.
A ce
problème existe une solution.
Le simple
bon sens nous dit que si des êtres humains quittent leur terre natale pour
aller s'établir ailleurs, c'est que cet ailleurs leur semble plus plaisant,
plus riche, plus paisible.
Si donc cet
ailleurs entreprend de devenir moins
riche, moins paisible etc., il ne présentera plus le moindre attrait pour les migrants potentiels , qui cesseront ainsi
de nourrir les prédateurs sousmarins et, pour les survivants, de venir poser
leurs pénates dans la vieille Europe.
Or il
existe aujourd'hui en France un gouvernement qui mène avec vigueur une
politique destinée à appauvrir radicalement la population, tout en protégeant
les individus adeptes de l'appropriation frauduleuse des biens d'autrui,
politique qui devrait assez vite mener ce pays au niveau de prospérité et de sécurité que
connaît la riante Somalie.
Ainsi, à
toutes celles et tous ceux qui refusent que les migrants viennent faire la sieste dans leur jardinet , je ne peux
que conseiller d'apporter tout leur appui aux initiatives et lois de M. Hollande et ses dévoués commis (et
commises).
CQFD ! Après lecture et diffusion de ce roide billet, on peut s'attendre à une vagu (!) de suicides collectifs chez les immigrationnistes convulsifs !
RépondreSupprimerIls vont aller se noyer comme les lemmings migrateurs...
SupprimerVous êtes drôle vous (vraiment drôle) :notre pauvreté sera toujours une richesse pour ces migrants qui sont plus pauvres que pauvres.
RépondreSupprimerDemandez aux roms qui font nos poubelles.
Le pauvre d'aujourd'hui peut être le riche de demain ( et vice-versa)....
SupprimerJ'ai eu beau me répéter depuis la parution de votre billet : "Il faut voter socialiste, il faut voter socialiste...", c'est plus fort que moi, je crois que je ne pourrai pas.
RépondreSupprimerNe votez pas, mais aidez-les en adressant des prières solidaires et citoyennes à saint Marcellin.
SupprimerPoser ses pénates me paraît inapproprié même si cette locution reste admissible. Il me semble qu'on transporte ou qu' on installe ses pénates, synonyme de maison ou de foyer d' habitation. Poser ses pénates pourrait être compris par un Béotien comme poser ses pieds, ses meubles...
RépondreSupprimerJe sais, je râle pour peu de chose mais n' est-ce pas l' objet de votre forum cybernétique?
Quand au sujet du jour, il y a tellement longtemps que l' inacceptable est dans une périodicité à belle fréquence qu'il faille sa bonne centaine de victimes pour que les belles âmes retrouvent leurs bouffées de compassion. Au minimum...
Les pénates, cher M. Aristarque, sont des dieux domestiques que l'on peut transporter et poser dans une nouvelle résidence....
SupprimerDans ce cas, ils doivent recevoir une majuscule pour les différencier de pénates, le foyer domestique. Non ?...
SupprimerBravo! Vous m'avez convaincu. J'ai pris aujourd'hui ma carte au PS.
RépondreSupprimerAh, comme il est bon de retrouver l'espoir!
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre...", etc.
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