Enfanté par
de haineuses femelles avides de publicité et en carte au gouvernement, un projet de loi visant à détruire les plus
essentielles libertés des êtres humains vient enfin de frayer son chemin
jusqu'aux tribunes à micro de l'assemblée des élus du peuple (souverain).
Tant dans
sa lettre que dans son esprit et sa rédaction, ce projet de loi atteint à la
perfection , selon les critères esthético-philosophiques du totalitarisme du
XXIème siécle.
Admirons
d'abord son intitulé, au jargon mâtiné de concept
, car il s'agit d'une loi " de lutte
contre le système prostitutionnel
". Comme est beau ce "système", même accolé à un assez lourd
néologisme, qui évoque tant le système du
monde cher aux astronomes que le système
de Law de fâcheuse mémoire, suggérant ainsi un subtil mélange entre le bien
de la pensée scientifique et le mal des
manipulations financières.
Enoncé mi-chèvre mi-chou donc, mais adéquat,
car de ce système il n'en sera frappé qu'une partie.
En de laborieuses réunions, les fins
conseillers des femelles ministérielles leur ont expliqué que la prostitution
est un échange marchand et volontaire
entre un vendeur ( ou vendeuse ) et un acheteur (ou acheteuse), d'où trois
possibilités pour abolir toute possibilité d'échange : ostraciser le vendeur,
ou l'acheteur, ou les deux.
Ce dernier
cas présentait l'avantage d'être égalitaire et paritaire, il ne fut,
curieusement, pas retenu.
Frapper le vendeur fut écarté, car des études révélèrent que ces vendeurs sont de temps en temps des femmes, dont on ne peut
attenter officiellement à la cause sacrée.
En
revanche, il se trouve que l'acheteur est bien souvent un mâle, espèce
répugnante et scorie d'un passé en cours d'abolition, que l'on peut piétiner
sans que protestent les écoterroristes de Greenpeace et du WWF.
Donc, c'est
l'acheteur qui sera puni, le vendeur (ou vendeuse) demeurant , conformément aux
valeurs républicaines héritées de Robespierre et Marat, parfaitement libre d'exercer son commerce, et que
tout chaland s'en approchant soit jeté dans un cul-de-basse-fosse est une autre
affaire.
L'arrestation du candidat acheteur sera facilitée par une disposition de la loi supprimant le
délit de racolage. Ainsi, comme en Californie, autre paradis socialiste, des flics et fliquettes déguisés en hétaïres
pourront, en toute légalité, racoler
, par des sourires aguichants et des œillades salaces, d'éventuels clients,
afin de les jeter à terre, les menotter ( comme à Hollywood ! ô joie ! ) puis
les emmener vers une destination carcérale.
Après avoir
été condamné à un séjour en prison et à une amende ( cela tombe bien, en raison
du gros trou dans les caisses de M. Etat ), l'amateur potentiel de galipettes
tarifées devra subir, et à ses frais,
un ( je cite ) : " stage de
sensibilisation à l'achat d'actes sexuels".
La pédagogie de ces stages sera assurée
par la bande habituelle d'associatifs subventionnés, charlatans psy et
illuminés compassionnels , quant à la
sensibilisation , substantif plein de ces sensible et sensibilité marqueurs
de valeurs citoyennes, elle n'est que
cette vieille rééducation ( rehab, en américain ) pour laquelle feu
M. Staline et ses épigones créérent des camps
que les manuels d'Histoire omettent de honnir.
L'évolution
des mœurs a remplacé coups de fouet et électro-chocs par une parole sirupeuse
mais tout aussi totalitaire que les aboiements des sbires bolcheviks – il
s'agit, toujours et encore, d'amener l'individu coupable de rebellion, ou
simple indifférence, envers l'idéologie du pouvoir, à faire son auto-critique, puis prononcer un acte de repentance, pour enfin balbutier, tout en versant des larmes
de joie, que désormais il voit la lumière, et est un homme nouveau, conforme,
soumis – un très humble et obéissant esclave.
Oui, cette
loi est parfaite en tous points, et nul ne doute qu'elle sera votée, d'autant
que le chef de l'opposition-officielle
, tout frétillant de retrouver enfin une occasion de nuire à ses semblables,
vient de lui apporter son chaleureux soutien, prouvant ainsi une nouvelle fois
– mais en était-il besoin ? – l'unanimité des politiciens pour établir et renforcer
la terreur législative.
J'écoutais l'autre jour, sur la RSC™, Najat Vallaud-belles canines parler de "responsabiliser le client", dans le cadre de relations sessouelles tarifées.
RépondreSupprimerPlus tard dans la journée, l'objet d'une chronique était le malheureux cas de cette adolescente apparemment atteinte d'une putative sclérose en plaques à la suite de sa vaccination contre le cancer de l'utérus. Faudra-t-il, là aussi, "responsabiliser le client" ?
On peut se demander ce qu'" stage de sensibilisation à l'achat d'actes sexuels" pourra apporter à des gens qu'on est en droit de soupçonner prêts à en offrir gratuitement...
RépondreSupprimerBobillé, comme on dit en Blogosphère !
Les putes ne sont pas celles qu'on croit.
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