Je lis dans
le magazine Sport auto ( août 2013 )
cette confidence d'un sieur Fillon, qui fut premier commis d'un souverain
détrôné :
" Si vous allez à la télé pour expliquer
que vous voulez augmenter la vitesse sur les autoroutes, vous vous faites massacrer
immédiatement."
Massacrer
? Est-ce à dire que le sieur Fillon pour avoir, non décidé, mais seulement
expliqué une intention, eût couru le risque de faire entrer en fureur le peuple
au point d'avoir le cou tranché pour que sa tête fût promenée sur les
boulevards au bout d'une pique ?
Je ne le pense pas.
Je crois plutôt qu'il eût dû affronter les
propos doucereusement hostiles d'interlocuteurs télévisuels ( et employés d'une
entreprise d'Etat dont le gouvernement nomme les dirigeants ), puis être
l'objet des attaques fielleuses d'un quotidien vespéral et de communiqués
indignés d'associations plus grosses de subventions que d'adhérents.
C'est là le formidable massacre dont l'imagination fut suffisante pour que le
sieur Fillon reculât avant même d'avoir tenté d'agir, c'est aussi la mesure de sa force de caractère .
Intéressante notation qui souligne la différence entre politicien et homme d'état.
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