Une touche
de clavier prise pour une autre, et s'affiche sur l'écran de mon ordinateur ,
au lieu du marchand de films tamouls recherché, une déclaration d'un mol ambitieux aujourd'hui logé à l'Elysée.
Comme tout
propos de politicien démocrate, cette phrase a été prononcée sans que son
auteur ait le moindre souci de sa signification, bonne raison pour que je la
cite :
"Je ne
ferai des augmentations d'impôts que si elles sont rigoureusement indispensables."
Regardons la
chose de plus près.
L'emploi du
futur, suivi d'un restrictif "que" qui implique une nécessité
éventuelle, mais nouvelle, est là pour
nous apprendre qu'il n'en sera donc pas demain comme hier, hier datant de
l'élection de l'orateur..., et qu'ainsi en cet hier les augmentations d'impôts,
fort abondantes , n'étaient pas indispensables
, mais décidées pour tromper l'ennui des jours, ou faire joli, ou pour le
délicat et tout neuf plaisir de s'exercer à jouer avec la machine du pouvoir.
Tout aussi
remarquable est l'aveu du même orateur que c'est désormais lui, lui-même
Président, qui fait les impôts, de
même que l'on dit trivialement faire sous
soi.
Dois-je
rappeler que la raison, historique et idéologique, de la création des modernes
démocraties est de réserver exclusivement le vote de l'impôt à un Parlement élu
(id-est : au pouvoir législatif ) , la création de l'impôt par l'éxécutif étant
la marque d'un despotisme heureusement aboli?
Foin de ces
vieilles lunes !
Mais puisque
désormais c'est le Président seul qui décide et met en œuvre (sens de faire ) toute nouvelle taxation, pourquoi ne pas supprimer un Parlement privé de sa raison
d'être?
Il en
résulterait une appréciable économie, qui rendrait moins indispensable toute création future..., on sait de quoi.
A votre place je miserais plus sur les secrets d'alcôve de la dominatrice Trierweiler que sur Mme de Genlis pour tenir les lecteurs en haleine.
RépondreSupprimerMais c'est vous qui voyez, comme disait Moncef Genoud (pour changer de Gilbert Montagné).
Me voulez-vous vil démagogue ?
SupprimerJe vous encourage à ne pas tenir compte de l'avis de Jazzman. Evidemment, vous aurez moins de badauds avec Mme de Genlis qu'avec Trierweiler, mais les badauds attirés par Mme de Genlis seront plus urbains que ceux que vous auriez avec Trierweiler.
RépondreSupprimerSi je devais parler de maîtresse de monarque , ce serait plutôt de Mme de Chateauroux, par dignité.
SupprimerJe dois dire qu'elle m'est fort mal connue. La Varende, mon guide ordinaire pour l'exploration de l'Ancien Régime, n'en parle pas dans ses "Belles esclaves", il me semble.
SupprimerJe crois pouvoir confirmer qu'il n'est nullement question de Mme de Châteauroux dans Les Belles Esclaves. (Ou alors, très très "en passant"…)
SupprimerPour Les belles esclaves, je vais essayer de vérifier ( j'ai tout La Varende , sauf deux ou trois volumes...).
RépondreSupprimerLes Goncourt ont beaucoup écrit sur les femmes du 18e , tout est réuni dans un volume de la collection Bouquins, dont j'ai oublié le titre exact mais qui doit contenir "les maîtresses de Louis XV".
Mme de Chateauroux est dans le recueil Bouquins des Goncourt.
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