Cette
semaine, une sorte d'individu qui exerce la peu honorable fonction de ministre
de la police a publiquement menti deux fois, et de la manière la plus opposée,
attirant ainsi mon attention engourdie par la chaleur ( canicule, geignent les media).
Dans le premier cas, cet homme a minimisé, en
a même soufflé la négation, des gamineries un peu pillardes commises lors de la
catastrophe du train déraillé, dans
le second cas , il a aggravé, en a même sussuré la certitude, une accusation de
préparation de massacre portée contre
un musicien étranger désireux de ressusciter la religion des Vikings, ou
quelque fantaisie païenne de cette espèce.
Il y
eut enquête, grand déploiements d'argousins et de juges , d'où il résulte que, pour la première affaire, il y a
effectivement eu quelques incivilitès ( vols et jets de pierres en vieux
français ) , et que, dans la seconde, aucune accusation ne pouvait être retenue
contre l'adorateur d'Odin.
Il y a certes, dans ce double mensonge, un
double dessein – ne pas chagriner une population sacrée, dans le premiers cas, montrer la menace terrifiante ( mais
jugulée ab ovo par le vigilant
ministre ) et toujours renaissante que l'hydre-bête immonde fait peser sur la
démocratie, l'égalité et les nourrissons.
J'y vois surtout la nécessité, pour cette
classe d'individus qui ne respirent qu'en occupant à chaque instant le devant
de la scène ( les postes de télévision et la bouillie infâme des réseaux sociaux ), de parler et parler
sans cesse.
"
(les avocats) sont des êtres verbeux, forcés de cacher la disette des idées
sous l'abondance des mots, d'éxagérer les petites choses et d'atténuer les
grandes, d'écrire même et de penser à la
grosse, comme ils le disent eux-mêmes".
Antoine de Rivarol écrivait ces lignes en
1789, alors que les avocats dominaient et gouvernaient les Etats-Généraux
transformés de leur autorité factieuse en Assemblée
Nationale , les avocats ont continué d'exercer le pouvoir des décennies
durant, ils ont été remplacés par des énarques-oligarques, qui en ont conservé
la nature du discours, sans savoir en maîtriser le style.
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