--Ce ne
sont pas des opinions, ce sont des délits,vient de décréter très
publiquement, avec une suffisance satisfaite et à propos de discours tenus par
un noir comique, une sorte d'histrion médiatique qui gagna jadis une célébrité
de mannequin pour être apparu à la télévision la poitrine nue et le brushing
conquérant.
Lorsqu'il
se montre à la foule de ses admirateurs assemblée à Saint-Germain des Près
entre Lipp et le Café de Flore, l'homme se présente fièrement comme philosophe, c'est sur cette étiquette que se fonde son
fructueux marketing, de même que la maîtrise par lui affirmée de cette ancienne
discipline lui permet d'aligner
absurdités et stupidités.
Voici que
M. Etat a décidé, dans sa grande sagesse humaniste, d'interdire que soient
exprimées certaines opinions (
c'est-à-dire : des pensées) afin de
satisfaire à divers lobbies supposés être électoralement influents, alors, et
très légalement, ces opinions sont
devenues juridiquement des délits,
mais, ce que ne vit pas le philosophe mondain (ni les perroquets serviles qui reprirent ad nauseam la sottise), les deux
termes ne s'excluent pas : ce n'est pas parce que le législateur la traite en
délit qu'une opinion cesserait d'être une opinion, à ce compte, puisqu'une
opinion se formule en mots et phrases, une fois prohibés par la loi, ces mots
et phrases ne seraient plus des mots et des phrases, mais... mais quoi? Un
néant ? Admirons alors M. Etat qui aurait réussi à incriminer le néant.
C'est
justement parce que les opinions sont des
opinions, et qu'elles le sont de toute la vigueur de leur existence, que M.
Etat a pu les qualifier avec tout ce que le vocabulaire comporte de substantifs
et épithétes péjoratifs afin d'en réprimer l'expression.
Le vol est
un délit , les magistrats punissent
ce délit et ce faisant, c'est le vol
qu'ils punissent (il est triste de devoir rappeler cette évidence), et lorsque
le prétendu philosophe, ses suiveurs et complices variés appellent policiers et
juges pour envoyer au bagne l'homme à la peau noire et à l'humour sans esprit qui
pense autrement qu'eux (et, en l'occurrence, aussi mal et aussi perversement
qu'eux, mais en un autre domaine) c'est l'opinion,
et elle seule, qu'ils veulent châtier.
Mon
attachement à la liberté d'opinion ( ou d'expression, ou de pensée, c'est la
même chose) est absolu – j'avais pensé, ce matin, écrire un rappel historique
de quelques faits la concernant, cela
eût montré que cette liberté fut tôt bafouée par ceux-là même qui la
proclamèrent, cela montre également que le combat pour cette liberté est
toujours perdu, aussi m'en vais-je vers de plus divertissants objets.
Est-il nécessaire que je vous exprime mon accord ?
RépondreSupprimerExcellent (comme toujours)!!!
RépondreSupprimerAvec cette façon qu'a BHL de torturer notre langue et de lui foutre le bazar pour faire passer ses pauvres idées, c'est BHV qu'on devrait l'appeler.
Et dire que ce Môôôssieur est bien en cour auprès de nos dirigeants (?) passés et présents... Pauvre France...
Il se fait que cette intransigeance concernant la liberté d'opinion et d'expression est aussi la mienne, autant pour le philosophe M'Bala que pour le comique BHL.
RépondreSupprimerPour le vol, les lois en sont pas toujours les mêmes certains s'en sortent mieux que d' autres ,ils ne volent , ils empruntent des montres par exemple sinon, pour votre commentaire parfait et en plus je sais que cela va ennuyer un certain "Fétide" .
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