La Justice, écrivent ce matin les gens
de medias, a décidé que la désormais filiforme Leonarda ne pouvait pas revenir.
Est
irritant cet emploi routinier et très-incorrect de la Justice pour désigner un jugement prononcé par des magistrats
d'une cour inférieure; ce solennel et absolu la Justice pourrait se comprendre s'il était appliqué à un arrêt
d'une cour supérieure statuant en dernier ressort, ce n'est pas ici le cas, et
le présent jugement est susceptible de maints appels et pourvois, dont nous ne
doutons pas que des associations subventionnées assureront les frais pour le
compte de la (aujourd'hui) étique Leonarda et sa méritante smala.
Il n'en
reste pas moins que, alors que le Président lui-même s'était présidentiellement
adressé à son peuple pour affirmer que la (en ce temps) plantureuse Leonarda pouvait revenir, ces juges ont décrété
que, eh non, selon la Loi, elle ne le
peut pas, et qu'ainsi le Président s'était (juridiquement) fourré le doigt
dans l'œil.
Dans le
même moment, ex-concubine N°2 a accordé une interview
à la gazette pipole dont elle est salariée –car, alors qu'elle
logeait sous les ors élyséens, elle avait conservé
son emploi afin d' assurer son
indépendance financière-- pour
s'exprimer sur sa répudiation, et la perte du titre grotesque , et américain,
de Première Dame, qu'elle avait
usurpé ( quand une femme mariée sera Président, verrons-nous un Premier Monsieur?). Il en ressort une
confirmation, elle a bien été chassée, et cela l'a même frappée comme la foudre, sinon tout va bien puisqu'elle pourra se consacrer à des activités humanitaires (tout en conservant son emploi).
Ces deux
anecdotes, dont je conviens qu'elles sont de minime intérêt quoique
révélatrices de nos mœurs, ont pour lien la personne de l'homme à qui tout un
peuple a démocratiquement confié son destin, ainsi que la distribution du pain
et des jeux – le Président.
Que
devient-il?
Il semble
que, un peu las d'une agitation sentimentale désordonnée qui fait ricaner les
méchants, il ait décidé de faire glisser une aimable comédienne du statut de
future-concubine N°3 à celui de ex-future-concubine N°3, et qu'il en soit
réduit à errer dans les salons lambrissés de son palais sans nulle compagne pour
le féliciter de ses triomphes (écrasement de la Courbe, conquête de
l'Oubangui-Chari, émiettement du Mbala mbala, etc.).
Bref, le
Président est aujourd'hui seul.
Dans cette
solitude, que lui reste-t-il?
A s'écrier,
comme la Médée de Pierre Corneille :
--Moi, Moi,
dis-je, et c'est assez."
*Je ne sais
pourquoi, j'ai toujours trouvé ce "c'est assez" un peu équivoque.
Cétacé ?
RépondreSupprimerC'est tassé ?
C'est à Sées (61200) ?
Sète à Sées (861 km) ?
Le palais épiscopal de Sées (Séez, jadis) est un fort beau bâtiment classique.
Supprimer« Je ne sais pourquoi, j'ai toujours trouvé ce "c'est assez" un peu équivoque. »
RépondreSupprimerMoi, il m'a fait marrer comme une baleine.
Ah, merdum ! Le diabolique Maître Jacques était passé avant moi !
SupprimerLe commentaire est à ceux qui se lèvent tôt.
SupprimerSeul, c'est vous qui le dites qu'en savez-vous ? si ça se trouve... C'est un homme à femmes ce gars là, ça se voit comme le nez au milieu de la figure
RépondreSupprimerVoilà qui me rendrait misogyne.
Supprimer"la désormais filiforme Leonarda": vous l'avez vue récemment ou vous le supposez depuis qu'elle ne s'engraisse plus sur notre dos?
RépondreSupprimerElle n'est plus nourrie par le contribuable français, et, bien souvent, quand on cesse d'être nourri, on maigrit....
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