david in winter

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Editeur. Ecrivain. Dilettante

lundi 22 juillet 2013

Petit cri ( dans le désert )



Une espèce de harpie, que l'on dit ministresse du Fascisme sanitaire ( health fascism en v.o.),  vient de déclarer qu'elle veut interdire de fumer sur les plages ( pour cela, elle arrive un peu tard car cette interdiction est déjà en vigueur de ci de là ), dans les parcs et jardins, et à la sortie des écoles, écoles aujourd'hui d'autant plus nombreuses que rien n'y est enseigné et  que le recrutement de maîtres incultes en favorise l'éclosion, et ce "sortie des écoles"  frappera la plupart des rues, boulevards, avenues, impasses et cul-de-sac.
   L'annonce de cette mesure fera exulter de joie les chroniqueurs médicaux du Monde et du Figaro, gazettes qui furent, ensemble, d'une semblable hystérie pour réclamer la persécution des fumeurs et qu'unit le même goût de toute abolition de la moindre liberté humaine.
   Les Puritains – dont on a dit justement qu'ils "ne peuvent supporter qu'autrui prenne du plaisir" – demandaient, et appliquèrent là où ils gouvernèrent, l'interdiction de l'alcool, du tabac, du thé et du café.
    Pour le tabac, ce sera fait demain, pour les boissons, les sceptiques risquent une mauvaise surprise.

10 commentaires:

  1. L'authentique fascisme sanitaire était :

    1935.

    « Tuez les mouches! » (Recommandation mussolinienne.)

    Paul Morand, Venises, L'Imaginaire Gallimard. p. 147.

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    1. Si peu, si peu!
      En tout cas c'est un vrai plaisir de vous retrouver sur la toile, après avoir reçu vos précieuses chroniques sur papier il y a quelque temps déjà... Et même si je considère, avec d'autres, que toile est illusoire, trop dans l'immédiateté.

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Ce qu'il est intéressant de remarquer c'est la concomitance de deux actions "politiques" ; la première est celle de la restriction du tabac, la seconde la dépénalisation de fait du cannabis avec les salles réservées aux drogués.
    Dans un cas infamie, dans l'autre sympathie. L'inversion des valeurs nous saisit un peu plus tous les jours. La société de la fête est forcément aussi celle du carnaval. N'est-ce pas Schiller qui écrivait quelque chose à propos de l'impuissance des dieux face à la stupidité ?
    Merci pour vos propos et votre art.
    C.Monge

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    1. Merci!
      Sauf erreur, la phrase de Schiller est " les Dieux eux-mêmes ne peuvent rien contre la bêtise."

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