En relisant des pages
de Georges Courteline qui fut, comme Eugène Labiche, un admirable et profond
peintre de la nature humaine, dont l' apparente
légèreté entraîne le mépris des cuistres à longues figures, je trouve :
"Une
dame disait un jour devant moi, d'elle-même, comme la chose la plus naturelle
du monde:
"--Je
ne pense jamais, cela me fatigue -- ou,
si je pense, je ne pense à rien.
"Comme
dit Hugo, ceci est grand jusqu'au sublime".
Ce sera la
pensée du jour, sur laquelle je vous laisse, ô lectrices, ô lecteurs!, philosopher.
*L'essentiel de l'œuvre de Courteline est réuni dans un excellent, et
indispensable, volume de la collection Bouquins.
Cette pensée là, je ne résiste pas à y objecter :
RépondreSupprimerpourquoi aller chercher une dame comme exemple de lieu où "ça ne pense pas" ?
Rodin aussi avait son idée là-dessus.
Ce n'est pas un "exemple", mais une chose vue.
SupprimerEt voilà, encore un livre à acheter…
RépondreSupprimerJe n'ose croire que vous n'avez pas déjà tout Courteline!
SupprimerJe suis en train de me demander s'il m'est déjà arrivé de lire une ligne de cet auteur !
Supprimer(Je sais : j'aggrave mon cas…)
Mon quarté : Labiche, Courteline, Feydeau, Guitry.
RépondreSupprimerCeci dit, je partage votre analyse à propos de Courteline et Labiche.
Excellent choix!
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