On sait la loi des hommes fluctuante, parfois
incohérente et même absurde, aussi est-il utile , afin de savoir séparer à
toujours le permis de l'interdit, le bon grain de l'ivraie et le vilain du
gentil, de retourner à la Loi éternelle,
telle qu'elle découle des propos que l'Eternel (justement) tint à Moïse.
L'essentiel
de ces préceptes se trouve dans le Lévitique,
que je citerai dans la pittoresque traduction
de feu Samuel Cohen, directeur de l'Ecole israélite, publiée en 1830, et
rééditée, sur papier bible, en 1994 grâce à la générosité de mon
regretté, et délicieux, ami Sidney Nata.
L'Eternel et
Moïse furent conscients que l'homme est faillible, et qu'il peut lui arriver de
transgresser des interdits, le Lévitique
énumère donc les sacrifices nécessaires pour se racheter de divers péchés; ces
sacrifices sont des holocaustes
agréables à Dieu, leur cérémonial rigoureux est teinté d'un charme sanglant,
mais ce ne sont point aujourd'hui les chemins de la rédemption qui
m'intéressent, voyons plutôt ce qui peut souiller l'âme des enfants d'Adam (et
d'Eve).
"Tout
ce qui, dans les mers et dans les fleuves,
n'a pas de nageoires, ni d'écailles, tant des reptiles des eaux que de
tout être vivant qui est dans l'eau, ceux-là sont une abomination pour vous.
"Voici
ceux que vous abhorrerez parmi les oiseaux: ils ne seront pas mangés; ils sont
une abomination, l'aigle, le peresse et l'ozniah:
"Le
milan et le vautour selon leur espèce;
"Le
corbeau dans toute son espèce;
"L'autruche, le hibou, le scha'haph et l'épervier, selon son
genre;(...)
"Tout
insecte ailé qui marche sur quatre pieds est une abomination pour vous."
L'énumération des diverses abominations est fort longue, il me
faut donc l'abréger, et je dois sauter aussi ce qui est dit du lépreux (impur),
et de la femme à certaines périodes du mois (impure), contentons-nous de cet
impératif très catégorique:
"Ne
cohabite pas avec un mâle une cohabitation de femme : c'est une
abomination."
Je crains que ce ne soit celui, ou celle, qui cite le Lévitique, mais quel journaliste l'a lu ou en a entendu parler, qui ne soit de nos jours condamné à l'holocauste.
RépondreSupprimerLes temps sont à l'envers, comme le domaine dont il s'agit...
C. Monge
Je voudrais savoir: Est-ce que le barbecue vaut holocauste (le fumet qui s'en dégage plaisant aux narines sensibles de Yahvé) et permet le rachat des fautes. Auquel cas je m'en retourne griller quelques merguez supplémentaires. Répondez- moi vite pendant qu'il y a encore de la braise.
RépondreSupprimerLe Page.
Lisez : tout est clairement expliqué dans le Lévitique, excellent livre de cuisine sacrée.
SupprimerVu que seuls parmi les bêtes qui sont sur la terre il n'est déclaré loisible de manger que ceux qui ont la corne fendue et le pied fourchu et qui ruminent (Lév.11,1-4) et que seront mis à mort tout homme et toute femme s'accouplant avec une bête (Lév., 20, 15-16) manger du tamanoir ou profiter de ses atouts dans le déduit est interdit. Ce qui confirme mon idée que cet animal est totalement inutile.
RépondreSupprimerque CELLES !
RépondreSupprimeroui oui, mais comme tamanoir est masculin...
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