Relisant les premiers chapîtres d'un roman
interrompu, et dont j'ai décidé de reprendre la rédaction, sans doute au
détriment de ces billets au charme trop discret, je trouve ces lignes
(protégées par mon copyright...) :
"... [en scène, une jeune femme
post-moderne qui se plaît à émailler ses propos d'anglicismes hasardeux] s'approcha de la grande bibliothèque (...) ,
prit cependant, intriguée, le De asse
de Guillaume Budé, demanda : ça parle de
cul?, n'attendit pas de réponse (...) ".
Et une
vague inquiétude me trouble --combien de
lecteurs, et même d'érudites lectrices -- apprécieront toute la finesse de ce membre de phrase ?
Si moi, non-angliciste radical, j'ai compris, tout le monde devrait y parvenir.
RépondreSupprimer(À moins qu'il y ait, dans votre membre, une finesse seconde qui m'ait échappé…)
Ce membre n'est pas dans la citation.
SupprimerEt la connaissance nécessaire est ici celle du latin, et de l'oeuvre de Budé.
Oh, il y en aura tout de même quelques-uns. Et puis on ne comprend jamais tout...
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce Guillaume Budé.
RépondreSupprimerUn membre de phrase ? Avec ses parties ?
RépondreSupprimer"asse", finesse, membre, vous voici d'humeur coquine, non ?
RépondreSupprimerNon.
SupprimerPédante.
Assez! Assez!
RépondreSupprimerDe Asse = De l'as (une monnaie romaine).
RépondreSupprimerAss = cul (en anglais).
J'ai bon ?
Bravo!
SupprimerBravo :
SupprimerJ'étais bien plus triviale, avec asse (les fesses), partibus (les parties, comme dans le frontibus le nasibus le sexibus et glou et glou...) et membre. On voit par là que mes références ne font pas appel à une culture très raffinée !
Je ne vois pas. Quel rapport y a t il entre la monnaie et le cul ?
RépondreSupprimerTous ces mots dans un même paragraphe. Ne trouvez-vous pas que ça fasse beaucoup trop ?
RépondreSupprimerJe suis intrigué par les anglicismes hasardeux. Je me demande ce que ça peut être sinon une finesse.
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