Comment ne pas se réjouir des progrès de
l'esprit scientifique qui délivrent l'humanité du fardeau de misérables
croyances nées de la superstition !
Et comment ne pas rendre hommage à un M.
Steven Chavez, directeur de la Colorado
Civil Rights Division, qui nous
révèle que :
" Compartimenter (sic, mais M. Chavez
dit bien : compartimentalizing ) un
enfant comme un garçon ou une fille seulement en fonction de son anatomie visible ( sic encore, et je
souligne ) est une approche simpliste."
Jusqu'à maintenant, et selon un vieil usage,
lorsque venait au monde un nouveau-né , un examen rapide permettait à la
sage-femme de proclamer ; " c'est un garçon ! " ou : "c'est une
fille ! " , mais nous voici heureusement délivrés de cet obscurantisme
médiéval; désormais, il faudra attendre un nombre indéterminé d'années et de
multiples rapports d' experts ( psys, lawyers, salariés d'ONG subventionnées
par l'Etat, etc). pour que les heureux géniteur/génitrice sachent s'ils ont un
héritier ou une héritière.
M. Chavez s'est exprimé dans un rapport
officiel publié à l'occasion du procès qui oppose les parents de Coy Mathis
, enfant de six ans, à la Eagleside Elementary School de Colorado Springs ( USA
).
En effet, la présence d'organes que des
praticiens réactionnaires s'obstinent à nommer mâles avait fait hâtivement compartimenter Coy à sa naissance dans le
compartiment mâle : Coy était un garçon ( boy dans le texte).
La dépêche d'agence dont je dispose ne narre
maheureusement pas dans le détail comment ce ( cette ) nourrisson(ne) fut
déplacé(e) par le concours d'experts ( lawyers, psys, marabouts etc.) dans le compartiment non pas exactement fille
( girl ) mais dans la plus appropriée
case transgender girl ( je m'abstiens
de traduire).
Le drame vint de la prétention rétrograde de
la direction de la Eagleside Elementary School (une sorte de maternelle)
d'envoyer Coy faire pipi conformément à
son état-civil et son anatomie visible dans les toilettes des
garçons ( ou même, après palabres , dans des toilettes gender-neutral ) , prétention qui, selon M. Chavez, " prive
Coy de l'interaction sociale et de la
formation de liens qui naissent
habituellement dans les toilettes des filles, i-e parler, partager et rire
." Je ne doute pas que le spectacle de Coy faisant pipi debout devant ses
petites camarades ne déclenche rires et propos divers, pour le partage , c'est à voir.
Soutenus par la tourbe habituelle de gens de
medias, agences étatiques, pasteurs éclairés etc., les parents de Coy peuvent
espérer que leur plainte en discrimination leur rapportera une pluie de dollars
( moins les honoraires des lawyers ), quant à Coy, retiré(e) de l'école,
elle/il fait maintenant pipi tout(e) seul(e)
à la maison, sans rire, ni bavardage, ni partage.
( source :
Reuters).
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