Il semble, d'après la rumeur publique, que
le peuple français ait quelques inquiétudes concernant son avenir.
Pourquoi ces soucis?
Deux nouvelles lois votées ce jour montrent que les causes en sont bien connues du
fringant troupeau des députés, qui ont décidé de prouver leur compréhension des
craintes populaires, et leur volonté de remédier à tout et le reste, en
édictant deux nouvelles prohibitions.
Selon la première, il est désormais interdit
aux agences de mannequins d'employer des mannequins trop maigres (selon quels critères? La jurisprudence le dira, dans
quelques décennies) sous peine de prison pour les contrevenants (six mois, pour
commencer).
Selon la seconde, l'accés aux cabines de
bronzage est désormais interdit aux mineurs, ainsi que la publicité pour ces
installations.
Ainsi l'électeur pourra-t-il profiter
pleinement de son week-end de Pâques de trois jours, sachant qu'il est gouverné.
Enfin, presque, car n'a pas été résolu le
problème des appareils à bronzer intallés à domicile découvert tardivement par
les ministres et députés, mais ceux-ci ont promis de le prochainement résoudre,
ce qui les occupera , et peut-être même les stressera,
durant quelques semaines.
Et tout est pour le mieux dans le meilleur
des mondes (possible).
Savez-vous ce qu est une fontaine à sodas en libre service ? Non, dommage parce que ça aussi vient d être interdit par nos députés
RépondreSupprimerAvec de nouvelles persécutions contre les fumeurs...
Supprimerallez allez !
RépondreSupprimerd'ici quelques mois, l'afrance sera sauvée
on va en effet interdire définitivement le téléphone portable avec oreillette au volant des voitures
sauf les kits mains libres type blue tooth
mais l'essentiel est sauf
on a déjà débattu du montant des amendes infligées aux contrevenants
Ce blog est gauchiste, mai 68 revient, il est interdit d'interdire.
RépondreSupprimerLa volonté de persécuter le peuple français par des lois toujours plus sadiques n'est certes pas nouvelle, mais reconnaissons que le nombre des gouvernants atteints de démence augmente, et la souffrance en proportion.
RépondreSupprimer"Le désir du pouvoir pour lui-même semble beaucoup plus répandu que le désir de richesse.
(...)
Et s'il a, comme je le crois, atteint à notre époque un niveau de démence sans précédent, la question devient alors celle-ci : quelle est la spécificité de la vie moderne qui fait du penchant à opprimer ses semblables une motivation humaine essentielle ? Si nous pouvions répondre à cette question – rarement posée et toujours restée sans réponse –, il pourrait arriver que de bonnes nouvelles figurent parfois à la une de notre journal du matin."
George Orwell, « A ma guise », Tribune, 29 novembre 1946. Essais, articles, lettres. Vol IV. Éditions IVREA.