david in winter

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Editeur. Ecrivain. Dilettante

samedi 12 octobre 2013

Immigration : problème résolu



    Plouf ! Un évènement dont la nature venait d'être déclarée inacceptable et inadmissible par les plus hautes consciences mondiales vient insolemment de se reproduire : un troupeau d'individus venus chercher en Europe allocations, subsides et autres aides financières ayant commis la maladresse de se porter tous au même bord de la chaloupe qui les transportait afin de faire coucou à un avion les survolant se sont ainsi transformés en naufragés, certains se rangeant ensuite dans la catégorie des noyés, les autres préférant celle des rescapés.
    Noyés ou rescapés, tous appartiennent à un plus vaste ensemble désormais nommé migrants. Ce terme ne m'est guère sympathique, pour la raison qu'il est non seulement incorrect mais également inesthétique de faire d'un participe présent un substantif, d'autant plus que ce lourd néologisme est lui-même formé sur un antérieur néologisme ( mais âgé de quelque cent trente ans ) inventé pour désigner " le déplacement d'un liquide ou fluide par une action physique" (exemple : " Parmi les divers gaz sur lesquels j'ai opérés, c'est l'hydrogène qui migre le plus vite." M. Bellamy, Compte-rendus  de l'Académie des Sciences, t.LXXXIII, p.671).
    Ni gaz ni fluides, ces migrants de l'an 2013 sont des êtres humains dont la propension à sombrer dans la Méditerranée avait fortement ému tout ce qui caquète dans les medias et parlements, au point qu'un humaniste-au-cœur-saignant avait proposé que leur fût décerné le  Nobel de la Paix  --raté : cette distinction scandinave, dont la liste des lauréats ressemble étrangement à un annuaire du crime, vient d'être attribuée à une sorte de bidule onusien, qui connaîtra ainsi son quart d'heure de célébrité warholien.
    Malchanceuse, la dernière vague de migrants naufragés sera donc ipso facto exclue des honneurs nobélesques, mais , à la lecture des habituels organes d'information, elle semble également privée des consolants torrents de larmes publiques et télévisuelles qui avaient coulé sur de plus médiatiques prédecesseurs.
   En fait, je n'ai pu relever, émanant de la bouche d'une autorité, qu'un appel ferme pour que "cela cesse". Quoi doit cesser ? La migration des migrants ? Le caractère submersible des bateaux ? La présence d'eau dans les mers ? Cela n'est pas très clair, mais il m'a semblé qu'il était fait allusion à un problème , qui est celui, plus vaste, de l'immigration de peuplades exotiques.
  A ce problème existe une solution.
   Le simple bon sens nous dit que si des êtres humains quittent leur terre natale pour aller s'établir ailleurs, c'est que cet ailleurs leur semble plus plaisant, plus riche, plus paisible.
   Si donc cet ailleurs entreprend de devenir moins riche, moins paisible etc., il ne présentera plus le moindre attrait pour les migrants potentiels , qui cesseront ainsi de nourrir les prédateurs sousmarins et, pour les survivants, de venir poser leurs pénates dans la vieille Europe.
   Or il existe aujourd'hui en France un gouvernement qui mène avec vigueur une politique destinée à appauvrir radicalement la population, tout en protégeant les individus adeptes de l'appropriation frauduleuse des biens d'autrui, politique qui devrait assez vite mener ce pays au niveau de prospérité et de sécurité que connaît la riante Somalie.
     Ainsi, à toutes celles et tous ceux qui refusent que les migrants viennent faire la sieste dans leur jardinet , je ne peux que conseiller d'apporter tout leur appui aux initiatives et lois de  M. Hollande et ses dévoués commis (et commises).

11 commentaires:

  1. CQFD ! Après lecture et diffusion de ce roide billet, on peut s'attendre à une vagu (!) de suicides collectifs chez les immigrationnistes convulsifs !

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  2. Vous êtes drôle vous (vraiment drôle) :notre pauvreté sera toujours une richesse pour ces migrants qui sont plus pauvres que pauvres.
    Demandez aux roms qui font nos poubelles.

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    1. Le pauvre d'aujourd'hui peut être le riche de demain ( et vice-versa)....

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  3. J'ai eu beau me répéter depuis la parution de votre billet : "Il faut voter socialiste, il faut voter socialiste...", c'est plus fort que moi, je crois que je ne pourrai pas.

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    1. Ne votez pas, mais aidez-les en adressant des prières solidaires et citoyennes à saint Marcellin.

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  4. Poser ses pénates me paraît inapproprié même si cette locution reste admissible. Il me semble qu'on transporte ou qu' on installe ses pénates, synonyme de maison ou de foyer d' habitation. Poser ses pénates pourrait être compris par un Béotien comme poser ses pieds, ses meubles...
    Je sais, je râle pour peu de chose mais n' est-ce pas l' objet de votre forum cybernétique?
    Quand au sujet du jour, il y a tellement longtemps que l' inacceptable est dans une périodicité à belle fréquence qu'il faille sa bonne centaine de victimes pour que les belles âmes retrouvent leurs bouffées de compassion. Au minimum...

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    1. Les pénates, cher M. Aristarque, sont des dieux domestiques que l'on peut transporter et poser dans une nouvelle résidence....

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    2. Dans ce cas, ils doivent recevoir une majuscule pour les différencier de pénates, le foyer domestique. Non ?...

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  5. Bravo! Vous m'avez convaincu. J'ai pris aujourd'hui ma carte au PS.
    Ah, comme il est bon de retrouver l'espoir!

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    1. "Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre...", etc.

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